Les nouvelles récentes concernant la perte du droit à l'avortement aux États-unis m'ont complètement abasourdie.
Je suis sans mot devant un tel recul social. C'est l'inquisition, non pas de l'église, mais de l'homme blanc qui se croit tout puissant face aux femmes.
Si nous reculons de 600 ans, c'était l'église qui faisait la chasse aux sorcières, ces femmes puissantes qui connaissaient le pouvoir guérisseur des plantes, qui étaient connectées à leur puissance, qui savaient lire dans la nature et connaissaient le sens des symboles et des pierres...
Depuis cette époque, le patriarcat a pris le dessus, traitant les femmes comme des êtres fragiles et soumis. Mais, les femmes, avec la montée du féminisme, ont travaillé à reprendre leurs droits, se sont battues pour être reconnues comme des êtres forts et égaux.
Comment se fait-il qu'après tout ce chemin parcouru, une société arrive à empêcher une femme de disposer de son corps comme elle l'entend ?
- Ce n'est pas le géniteur qui a mis enceinte une femme au passage (que ce soit le résultat d'un viol, d'une nuit de batifolerie ou autre) qui prendra soin de l'enfant une fois celui-ci né.
- Ce n'est pas non plus cet homme qui devra être privé de son travail et de son revenu pendant les dernières semaines de grossesses et après l'accouchement.
- Ce n'est pas cet homme non plus qui restera marqué par l'abandon d'un enfant non désiré lorsque celui-ci est donné en adoption...car tenons-le pour dit, même si une femme ne veut pas de cet enfant, il aura fait parti d'elle pendant 9 mois.
- Ce n'est pas cet homme qui aura le fardeau de cette nouvelle vie que l'on s'empresse de vouloir protéger.
À quand les lois qui obligent l'autre partie, le géniteur, à prendre responsabilité de cette vie que l'on dit être si précieuse ?
Au nom de quoi peut -on obliger une femme à mettre à terme une grossesse non désirée ?
Aujourd'hui, je pleure pour toutes ces femmes qui seront privées de ce droit fondamental et pour tous ces enfants qui naîtront suite à cette décision prise par des gens arriérés et sans empathie.
Et si pour une fois nous écoutions celle qui sait ? Celle qui justement ce système patriarcale tente de museler et d'éteindre.
#prochoice #prochoix